"Tarif compétitif et techno fiable": L’esbroufe de M.Gomez d'H2Air !
Le 23 décembre, l'Echo Républicain à publié l'article ci dessous;
On y trouve l'avis de notre président, Michel Rousseau, et celui de Matthias Gomez, représentant local du promoteur H2Air qui méprisant la colère, l’inquiétude et le désarroi des riverains, profite de cette aubaine pour répéter inlassablement la litanie de mensonges du lobby éolien.
Reprenons ses déclarations:
1/ L'es éoliennes "...bénéficiant d'une technique très pointue..."
En effet: certaines d'entre elles prennent feu comme il y a peu à Voves, et cette nuit même, à Bouin, en Vendée l'une d'entre elle à été abattue par la tempête !
On peut également mentionner les accidentés sont survenus à Nurlu, dans la Somme, le 18 janvier 2017, ou encore a Priez, dans l’Aisne, le 3 août 2017 ...
Par ailleurs, à la lecture du "Courrier Picard" du 4 Janvier 2018 on s'aperçoit également que les éoliennes relativement silencieuses quand elles sont neuves deviennent parfois un cauchemar pour les oreilles au fur et à mesure des années.
Ce n'est pas une nouvelle: toute machine entretenue a minima, pour des raisons l'économie évidente finit par être bruyante et fragile !...
Et c'est ce genre de machine "super fiables" qu'H2Air veut implanter au portes de nos villages !
2 / "Le cout moyen (de l'éolien) est de 7,2 centimes: kw/h contre 10 centimes pour le nucléaire à l'EPR de Flamanville"
Grossière manipulation: Ils s'agit en effet d'une centrale très particulière, connue pour ses problèmes techniques et ses couts non maitrisés. le nucléaire français produit en réalité une électricité au prix moyen de 6 centimes.
Si le nucléaire n'est pas une solution d'avenir, l'éolien l'est moins encore: Désormais, le photovoltaïque est plus rentable que l'éolien et lui au moins, il respecte les habitants des territoires ruraux.
3/ L'argumentaire de l'emploi est également un mensonge,: une fois installé le parc éolien de Fruncé ne produira bien entendu pas le moindre emploi local, il serait bien naïf de croire le contraire et M. Gomez le sait parfaitement.
4/ Prétendre que le démantèlement de mats de 260 tonnes sera "rapide et à faible coût" est tout simplement une escroquerie de la société H2AIr.
C'est en réalité un péril financier qui pèse sur nos communes.
N'en déplaise à M.Gomez, rappelons une fois encore que cette opération longue et complexe est légalement provisionnée pour seulement 50 000 € par mât dans les comptes du promoteur et que ce n'est pas la revente à la casse des déchets industriels pour quelques dizaines de milliers d'euros supplémentaires qui changeront le bilan de l'opération..
C'est une goutte d'eau par rapport aux coûts réels et H2Air le sait parfaitement !
5/ « Les machines sont recyclables à 90 % » Si cette statistique est exacte, ce dont on peut douter, chaque machine pesant 260 tonnes, 10 % de chacune d'entre elle représente pour six éoliennes, la bagatelle de 150 t de déchets non recyclables !
Belle performance écologique en effet, comme le rappelle Michel Rousseau !
5/ Monsieur Gomez prétend enfin que "chaque projet est adapté aux territoires de concertation après les habitants "
En réalité il a déjà personnellement signé des promesses de bail avec certains de nos voisins et ce dans le plus grand secret. Or le maire et H2Air refusent obstinément de dire aux riverains où sont situées les parcelles concernées !
Leur séance de "concertation" a juste permis aux habitants de leur faire clairement comprendre que nous ne voulions pas de son projet destructeur de notre cadre de vie auquel nous demandons une fois encore à H2Air de renoncer définitivement. !
Article de l' Écho Républicain, 23 décembre 2017 (remarquez le choix des deux photos !...)