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L' escroquerie du démantèlement... Hélas, y'a pas que l'hélice: c'est la qu'est


Certains d'entre nous pensent sans doute, qu'après tout, un parc éolien derrière nos maisons ce n'est que pour 15 ou 20 ans... puisque le promoteur nous promet qu'elles seront démantelés...

Seulement voilà ce n'est pas si simple !

Une très grande partie des composants des aérogénérateurs n'est pas recyclable voire hautement polluante.

La provision que la loi impose aux promoteurs pour payer le démantèlement des éoliennes est de de 50 000 € par mat.

C'est très notoirement insuffisant ! (plus ICI)

Nos voisins Allemands sont nettement plus prudents puisque le décret du 4/11/2015 permet en Rhénanie du Nord-Westphalie d’imposer une provision de 6,5 % du prix total de l’installation, soit 715 000 € pour une Enercon E126 à 11 millions d’euros.

En France, la CARDEM demande plus de 400 000 € pour le démantèlement à l’explosif de l’éolienne E10 du parc de la Thiérache et c'est une information officielle: elle vient de la préfecture de l'Aisne !

Donc, à terme, pour chaque éolienne des centaines de milliers d'euros à la charge du propriétaire de la parcelle et à défaut de la commune.

Fruncé et Le Thieulin peuvent ils assumer le risque de devoir payer des sommes astronomiques pour démonter 5 éoliennes dans 20 ans comme la loi l'exige ?

Mais il y a un autre hic !

Si l'éolien est encore rentable dans 20 ans, ce dont on peut douter puisqu'il n'existe que grâce à nos impôts, la loi prévoit déjà de faciliter la tâche aux promoteurs désireux de remplacer les vieilles éoliennes par des nouvelles (probablement encore plus grandes et encore plus dérangeantes !).

MAIS ! les gigantesques plots de bétons de plus de 1000 m³ ne pourront pas être réutilisés, ils seront arasés et la majeure partie restera éternellement dans le sol !

Il faudra en couler de nouveaux, encore plus monstrueux, a coté des précédents.

De décennie en décennie, notre territoire rural deviendra un véritable mur de l'atlantique !

Si vous en doutez, lisez ce qui suit:

" Le 4 janvier 2018

Lettre reçue Par la Fédération Environnement Durable

de Madame PESTRE Isabelle.

Maire de La Chaussée Sur Marne.

Conseillère régionale GRAND EST.

Alsace Champagne Ardenne Lorraine.

Madame, Monsieur,

Je suis Maire d’un village du département de la Marne qui possède sur son territoire 10 éoliennes MAIS aussi et surtout le poste électrique ENEDIS qui reçoit la production éolienne de tous les villages alentour.

Le village était déjà doté d’un superbe poste RTE construit dans les années 50.

Tous cela à 15 m de la première habitation qui elle, date de 1810.

Autant dire que nous sommes ravis car en plus nous ne percevons pas les IFER car nous sommes dans un EPCI en FPU.

L’EPCI encaisse 377000€ annuels d’IFER et notre village ne perçoit que 35000€ / an ( 5000 € de la première éolienne avant la réforme de la taxe pro, donc dans notre transfert de charges avec l’EPCI et 30 k€ négociés aux forceps avec la com com. = Soit 9%.)

Mis à part le peu de retombées économiques , alors que nous avons toutes les nuisances, nous sommes confrontés à un nouveau problème et pas des moindres

La première éolienne de Champagne Ardennes a été installée sur le territoire de La Chaussée sur Marne , elle vient d’être démantelée pour que le propriétaire puisse en construire une plus haute et donc plus puissante. Et à 30 m des fondations de l’ancienne car techniquement il est impossible de se reposer sur les anciennes fondations.

Lors du dépôt de permis de construire, je me suis renseignée sur le devenir des fondations de l’ancienne éolienne.

Et là , catastrophe, je découvre que la Loi occulte cette problématique des fondations en béton armé.

La Loi stipule arasement à moins un mètre en zone de culture et moins deux mètres en zone boisée.

Ce qui est une catastrophe écologique , des milliers de tonnes de béton armé vont donc rester en sous-sol !

Ce n’est pas avec un mètre de terre (sur une surface de 400 m2) que l’on peut cultiver du blé, des betteraves de la luzerne…

« Il n’y a qu’un gars de la ville pour croire à une telle ineptie ! »

Des racines de blé descendent à 1m20 de profondeur.

De la luzerne entre 2 et 3 m

Du maïs à 1m80

Et pour que la terre soit nourricière il faut que l’eau puisse s’infiltrer et remonter par capillarité

,les fondations ne permettent plus ces échanges d’eau , la terre est donc MORTE.

Si donc tous les 15 ans , les éoliennes sont déplacées de 30 m pour en reconstruire une plus grande à côté, on va multiplier les surfaces de terre mortes .

Quand j’en parle autour de moi, je me rends compte que les politiques sont loin d’avoir tous compris le danger.

Je lis souvent vos mails et , ne vois pas encore ce sujet abordé.

Pourriez-vous communiquer sur ce sujet ?

De mon côté, j’ai déjà alerté le préfet de la Marne, la sous-préfète de Vitry le François, le vice-président de la région Grand Est en charge de la transition énergétique ( Franck Leroy, maire d’Epernay), le Président Jean Rottner, le député Charles de Courson qui m’a promis une question au ministre de l’écologie mais cela tarde à venir.

Bien cordialement.

Madame PESTRE Isabelle.

Maire de La Chaussée Sur Marne.

Conseillère régionale GRAND EST.

Alsace Champagne Ardenne Lorraine."


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